On distingue les compacts, les hybrides et les reflex.
L'appareil photo numérique de type compact est basé sur une ergonomie simple et peu encombrante de prix modéré. Destiné aux amateurs, cet appareil "tout-en-un" est à la fois léger, petit, avec des modes automatiques avancés qui en facilitent son usage.
Ils sont équipés de zoom et de flash intégrés par contre les capteurs sont de faibles tailles et ils atteignent une définition de 15 Mpix pour les compact expert..
L'objectif n'est pas interchangeable et, dans la majorité des cas, pas de mode manuel donc aucun réglage n'est possible à la prise de vue.

Nouvelle catégorie d'appareil photo, les hybrides (aussi appelés compacts à objectifs interchangeables - COI) ont pour ambition de se situer à mi-chemin entre les compacts et les réflex.
De petite taille et de faible poids, il est possible de monter des objectifs différents selon ses besoins.
Ils se révèlent souvent plus inventifs, plus réactifs, plus complets et ambitieux en termes de vidéo et d'ergonomie par rapport à leurs concurrents reflex.

Les hybrides n'ont pas le mécanisme de visée avec miroir d'un reflex, ils fonctionnent comme un gros compact, tout en ayant l'avantage du capteur plus grand, capteur APS-C voire plein format (full frame soit 24 x 36).
Les modèles experts-pros offrent des possibilités proches voire équivalentes à celle des reflex.
Ils s'adressent aux photographes avertis qui souhaitent trouver une alternative à leur matériel reflex qu'ils jugent trop encombrant.

L'appareil photo reflex est le modèle qui intéresse la majorité des photographes, professionnels ou amateurs. Il se caractérise par une grande qualité d'image, une visée reflex alimentée par un jeu de miroirs qui capte parfaitement les images et offre d'innombrables possibilités à un photographe grâce aux réglages et aux objectifs interchangeables.
La particularité du reflex vient de son mécanisme de visée. Au sein du boîtier, un miroir positionné à 45° réfléchit la lumière issue de l'objectif vers un système optique qui formera l'image visible par le photographe.

Le reflex permet de photographier en manuel, en semi-manuel ou en automatique.
Assez encombrant, lourd et surtout coûteux, il utilise des capteur APS-C voire plein format (full frame soit 24 x 36).

Il faut choisir un hybride ou un reflex avec un capteur de plus de 20 Mpix pour obtenir des photos de qualité.
Vous pourrez alors photographier en manuel, en semi-manuel ou en automatique et utiliser l'objectif de votre choix.

La distance focale ou focale (mesurée en mm) détermine la capacité de l'objectif à cadrer une zone plus ou moins importante :
• Un objectif dont la distance focale est très courte (inférieure à 15mm*) est un Fisheye ou qui cadre un champ très large amis avec une déformation importante.
• Un objectif dont la distance focale est courte (inférieure à 35mm*) est un grand-angle ou qui cadre un champ large.
• Un objectif dont la distance focale est proche de 50mm* est un objectif standard qui cadre à peu près comme votre œil.
• Un objectif dont la distance focale est longue (supérieure à 85mm*) est un téléobjectif qui cadre un champ étroit.

       *si l'objectif est monté sur boîtier avec un capteur plein format 24x36, si c'est un APS-C multiplier la valeur par 1,5.

L'ouverture d'un objectif, ou taille du diaphragme, désigne la taille du trou qui régule la quantité de lumière arrivant sur le capteur. Elle est représentée par une valeur notée f, par exemple f/2.8 ou f/11.

Un objectif est caractérisé par son ouverture maximale et son ouverture minimale. La plus critique des deux est l'ouverture maximale, elle correspond au passage de lumière le plus grand (par exemple f/1.8).
Les valeurs d'ouverture standard sont f/1.4, f/2.0, f/2.8, f/4.0, f/5.6, f/8.0, f/11, f/16, f/22, f/32.
D'une valeur d'ouverture à l'autre, pour les valeurs standard, la quantité de lumière arrivant sur le capteur varie du simple au double. A f/8 il arrive deux fois plus de lumière sur le capteur qu'à f/11. Et inversement.

En conséquence de quoi, un objectif qui ouvre à f/4 est que deux fois moins lumineux qu'un objectif qui ouvre à f/2.8.

La stabilisation d'image dans l'objectif est un systéme optique présent sur de nombreux modéle. Elle permet de réduire le flou de bougé du photographe avec un temps de pose long pour une distance focale choisie.

Le gain est de 3 à 4 valeurs IL soit 3 à 4 valeurs de temps de pose ou de sensibilité ISO ou encore d'ouverture.
La stabilisation est utile en basse lumiére quand le temps de pose augmente ou lorsque vous ne disposez pas d'un trépied pour stabiliser le boîtier. La stabilisation est également utile avec les téléobjectifs lourds qui favorisent le bougé non maîtrisé.

Il faut la désactiver lors de l'usage d'un trépied.

La mise au point de l'image (netteté) est assurée par l'objectif via le systéme autofocus propre au boîtier.
Ce systéme agit par déplacement d'une ou plusieurs lentilles dans l'objectif (selon les modéles).

Certains boîtiers disposent d'une motorisation autofocus intégrée et transmettent le mouvement à l'objectif par le biais d'une came ou d'un axe spécifique.
D'autres boîtiers ne disposent pas de motorisation autofocus intégrée, ils ne savent que transmettre l'information électrique à l'objectif à motorisation interne qui doit donc assurer lui-même la mise au point.

Ce dernier type d'objectif est plus rapide pour faire la mise au point.

Les deux types d'objectifs disponibles sur le marché sont les objectifs à focale fixe et les objectifs à focale variable ou zoom :
• Les objectifs à focale fixe ont une distance focale constante, par exemple 24mm, 50mm ou 105mm.
• Les objectifs zoom ont une distance focale variable, par exemple 18-55mm ou 50-140mm.

Objectif à focale fixe :

Un objectif à focale fixe a une distance focale constante (par exemple 35mm). Le champ cadré sera donc toujours le même : pour changer ce que vous voyez dans le viseur il faut s'éloigner ou se rapprocher du sujet.

Les objectifs à focale fixe ont souvent des ouvertures maximales plus importantes que les zooms, un avantage quand la lumiére manque en soirée ou en intérieur.
Une grande ouverture permet également de mieux doser le flou d'arriére-plan (bokeh) pour donner un caractére plus créatif à vos photos.

Ces objectifs sont aussi plus compacts et légers et offrent souvent une qualité d'image supérieure pour un coût équivalent à celui d'un zoom expert entrée de gamme.

Objectif à focale variable ou zoom :

Un objectif zoom couvre une plage de distances focales, d'une valeur minimale à une valeur maximale (par exemple 70-300mm).
Il est donc possible de faire varier le champ cadré en tournant simplement la bague de zoom.

C'est un avantage dans certaines situations car cela évite de changer d'objectif : en effet pour couvrir la plage focale d'un zoom 24-85mm par exemple, il faudrait quatre objectifs à focale fixe de 24, 35, 50 et 85mm.
Toutefois les zooms souffrent d'ouvertures maximales inférieures à celles des focales fixes équivalentes. Un zoom entrée de gamme 18-55mm ouvre à f/4.5 pour 55mm quand une focale fixe de 50mm ouvre à f/1.8.
La différence est sensible en soirée ou quand la lumiére manque, de même que pour gérer le flou d'arriére-plan (effet bokeh).

Les constructeurs proposent tous des zooms pros aux ouvertures plus importantes (par exemple 50-140mm f/2.8), ces zooms de trés grande qualité sont onéreux, imposants et lourds.

Il faut mieux privilégier :
• Des objectifs étanches, à focale fixe et d'ouverture maximale élevée.
Ou bien
• Des zooms étanches à ouverture maximale élevée (voire mieux si constante) à motorisation interne pour l'autofocus.

Il existe de nombreux formats de carte mémoire, mais en réalité seuls deux sont courants : les Compact Flash et les SD (Secure Digital).
Les cartes Compact Flash cèdent progressivement du terrain aux cartes SD qui se déclinent en format miniature, Mini SD et Micro SD, plutôt utilisées dans les baladeurs multimédias et les smartphones.
Les autres sont des formats propriétaires (Memory Stick, MMC, xD, etc.), utilisés par un seul fabricant tendent également à disparaître.
La capacité de stockage des cartes mémoires évolue très rapidement.
Aujourd'hui les cartes SDHC (High Capacity), les plus fréquentes sont les cartes de 4, 8, 16, 32, 64 Go voire davantage, car le nombre de pixels du capteur augmente et pour un 24Mpix, la taille des fichiers RAW atteint 45Mo (soit environ 600 photos pour 32Go) ...
À capacité égale, le prix d'une carte mémoire peut varier du simple au triple. La différence vient de la vitesse de transfert de la carte.
Une bonne vitesse de lecture assure une copie rapide de fichiers de la carte vers l'ordinateur.
Un bon débit en écriture est quant à lui indispensable pour enregistrer de la vidéo haute définition ou utiliser le mode rafale de son appareil photo surtout pour un boîtier 24 Mpix voire plus.

L'indicateur de la vitesse d'écriture est la « classe » (2, 4, 6, 10).
Une carte de classe 2 offre un débit de 2 Mo/seconde, une de classe 6 un débit de 6 Mo/s, etc...
Certains fabricants expriment encore la vitesse en « x » (100x, 600x, etc.).
Un « x » équivaut à 150 kbps, autrement dit, une carte à 300x permet de copier 45 Mo/s.
la carte Lexar SDHC 2 de 32Go 2000x est l'une des plus rapide.

Il faut choisir le format en fonction du boîtier.
Prendre une capacité de 32Go et une vitesse de 1000x voire 2000x (surtout si vous utilisez le mode rafale ou bracketing).

En règle générale on a besoin d'un trépied quand on ne veut pas que l'appareil photo bouge pendant la pose ou entre les prises de vues.
- Dans le cas d'un temps de pose long, pour éviter les flous de bougé, lors de photos de nuit, en basse lumière ou de jour avec un filtre ND on utilisera un trépied pour stabiliser parfaitement son appareil photo numérique.

Il arrive qu'on ai besoin du même angle, du même cadrage entre des prises pour faire des séries
- Dans le cadre de la photo HDR par exemple où on aura besoin de faire une image bien exposée puis une ou plusieurs images sous-exposées et une ou plusieurs images sur-exposées et là il faut que l'appareil soit parfaitement fixe entre les prises car les images seront superposées ensuite sur ordinateur.
- Pour jouer avec le mouvement avec des vitesses lentes comme flouter une cascade avec des vitesses basses par exemple...
- Pour avoir une grande profondeur de champs avec un diaphragme très fermé dans des conditions de basse lumière, comme dans une église par exemple...
- Pour permettre l'utilisation de téléobjectifs parfois lourds et encombrants.
- Pour la prise d'auto-portrait.

Il ne faut pas confondre le flou de bougé évoqué précédemment (qu'un trépied va éviter), et le flou de mouvement qui lui proviendra du déplacement d'un élément mobile devant vous, dans le cadre, pendant la prise de vue (par exemple, un passant, une voiture...).
Il doit être assez robuste et lourd pour être stable avec le poids de l'appareil dessus et résister à d'éventuelles rafales de vents quand des conditions climatiques sont difficiles.
Un crochet sous la rotule permet de suspendre un sac photo pour une meilleur stabilisation.
Sa hauteur maximale est également importante, il devra monter au moins à hauteur du visage.
Son déploiement peut être facilité par des systèmes de blocage des pieds par clapets (ressemblant à des fermetures de chaussures de ski).

Les matériaux utilisés sont l'aluminium pour les moins chères et le carbone pour les plus chères. Le carbone est très rigide et surtout très léger .
Les rotules photo diffèrent des rotules pour la vidéo car les rotules vidéo ont généralement une poignée et/ou un système qui bloque les mouvements verticaux tout en libérant les mouvements horizontaux. Cela permet de faire de suivre un sujet de gauche à droite ou de droite à gauche sans que la caméra ne bouge dans tous les sens.

Les rotules photo permettent de faire des cadrages horizontaux et verticaux , elles sont données pour un poids maxi de matériel...
on distingue les rotules Ball et les rotules Joystick.
Les rotules ball sont des rotules montées sur une boule que l'on serre plus ou moins fort.
Les gros avantages d'une rotule ball sont la rapidité et la simplicité avec laquelle on la bloque et on la débloque. On tourne la molette pour libérer les mouvements de la boule, on ajuste son cadrage en haut/bas, droite/gauche puis on resserre. Simple, rapide et efficace. Mais pas super précis.
Une variante des rotules ball sont les rotules joystick. Le principe est le même, mais au lieu de vérrouiller et de déverrouiller la boule avec une vis, blocage et déblocage se font en agissant sur une poignée.
Une télécommande est très utile pour limiter les vibrations lorsque l'on appuie directement sur le déclencheur du boîtier. Elle peut être filaire (reliée à l'appareil photo par un cable) ou à distance ( radio, wifi...).

Il faut choisir un modele en fonction de la taille de l'utilisateur, léger, stable, qui se déploie rapidement et muni d'une rotule ball.

Le trépied Cullmann Mundo 522T est un bon choix.